Thursday, October 28, 2021

Le Droit à la paresse Paul Lafargue livre

Le Droit à la paresse

de Paul Lafargue
Le Droit à la paresse


Le Droit à la paresse Paul Lafargue livre - Dénonçant un illusoire droit au travail qui n'est pour lui que droit à la misère, Lafargue soutient qu'une activité proprement humaine ne peut avoir lieu que dans l'oisiveté, hors du circuit infernal de la production et de la consommation, réalisant ainsi le projet de l'homme intégral de Marx. Un classique toujours autant lu, plus que jamais d'actualité.

Détails de Le Droit à la paresse

Titre du livre : Le Droit à la paresse

Auteur : Paul Lafargue

ISBN-10 : 2844854060

Date de sortie : 2011-01-21

Catégorie : Livres

Nom de fichier : le-droit-à-la-paresse.pdf

Taille du fichier : 24.89 (La vitesse du serveur actuel est 23.4 Mbps


Vous trouverez ci-dessous quelques critiques les plus utiles sur Le Droit à la paresse. Vous pouvez considérer cela avant de décider d'acheter / lire ce livre.
Lecture aisée et rapide (1 à 2 heures).Il ne s'agit pas du tout d'un manuel décrivant les 101 meilleures façons pour piquer un roupillon. Le terme "paresse" désigne tout la durée de la journée que nous ne consacrons pas à notre travail "obligatoire", quelque soit la façon dont nous occupons ce temps LIBRE.La paresse a mauvaise presse. La PARESSE est un grand mal, disait-on déjà à l'époque de Lafargue. Je suppose que l'on tient ce discours depuis qu'il y a des gens (plus ou moins oisifs) dont l'enrichissement à satiété provient presqu'uniquement du travail des autres.Ce texte est, semble-t-il, la réédition parue en 1883 de "Le Droit à la paresse" (Réfutation du « Droit au travail » de 1848), édité une première fois en 1880. Cette deuxième version contient quelques notes additionnelles.Dans son contexte historique, Lafargue était en mesure de faire le bilan et le "procès" de CERTAINS EFFETS produits par la révolution industrielle.Imaginez-vous qu'à cette époque lointaine, la bourgeoisie s'inquiétait des effets désastreux qu'aurait la diminution du temps de travail (des "prolétaires") sur l'économie, sur les profits (ceux des "capitalistes").Et qu'est-ce que j'apprends? On pratiquait la désinformation, l'endoctrinement. Le travail (à l'excès) y était érigé en valeur première, dans l'esprit des classes laborieuses (bien sûr!).Le fond du discours des classes dirigeantes : "Il faut absolument travailler plus (en tout cas, pas moins!), sinon nous courons à la catastrophe..."Évidemment le mot "nous" ne désignait pas le peuple et la "catastrophe", toute relative, ne concernait pas le peuple non plus.Heureusement, cette époque est révolue...La dernière partie, dans laquelle Lafargue imagine des châtiments pour la bourgeoisie, peut paraître "bouffonne". Il leur fait effectuer des tâches humiliantes, inutiles. Et pourtant, quand on y réfléchit, il n'y a pas plus de vanité dans ces punitions, que dans le travail forcé réellement infligé aux prolétaires, et dans les propos spécieux qui leur sont tenus pour les "motiver".Pour paraphraser les propos de Lafargue par une expression connue: Il ne faut pas perdre sa vie à la gagner!Il n'encourage pas les gens à laisser tomber notre monde en déliquescence, mais à ne pas travailler plus qu'il n'est nécessaire à la société et plus qu'il n'est supportable à l'être humain. Le travail ne peut-être imposé comme finalité de la vie humaine!Les capacités de production de cette époque auraient été suffisantes pour combler tous LES BESOINS ESSENTIELS de la population, et sans exiger d'elle qu'elle ne se tue au travail. C'est encore plus vrai aujourd'hui. Mais cette conception de Lafargue ne peut se réaliser que dans un monde fraternel. Il faut être capable de partager, capable de s'indigner tant que d'autres sont misérables, tandis que nous allons reprendre un peu de caviar. Ce n'est pas une question de moyens ou de possibilités mais juste une question de choix de société. Humaniste ou pas.

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